Aide au développement: La BAD évalue ses interventions en Côte d’Ivoire

La Banque Africaine de Développement (Bad), selon son président, Akinwumi A. Adesina, est intervenue en Côte d’Ivoire, dans divers secteurs d’activités. Son institution, poursuit-il, a contribué à la mobilisation de 108,4 millions de dollars pour le programme de modernisation et d’expansion de la flotte d’Air Côte d’Ivoire, à travers l’acquisition de cinq nouveaux avions.
Elle a également aidé à mobiliser 253 millions d’euros supplémentaires auprès du secteur privé. «Cet investissement de la Banque devra permettre à Air Côte d’Ivoire de porter le nombre de passagers de 3 millions à 8 millions d’ici à 2026 », a déclaré Akinwumi Adesina, le 6 février, à Abidjan, à l’occasion du déjeuner du nouvel an 2018
en l’honneur des membres du corps diplomatique. Toujours au titre des chapitres réservés à la Côte d’Ivoire, le président de la Bad a salué les performances réalisées par le gouvernement ivoirien. Lequel pays où le PIB est estimée à 8 % en 2018, un autre pas positif vers l’Émergence. «Je voudrais féliciter le Président Alassane Ouattara, son gouvernement et le peuple ivoirien pour ce résultat exceptionnel. Il ne fait aucun doute que les politiques économiques du pays progressent et que l’avenir s’annonce radieux. C’est pourquoi, la Banque a investi plus de 300 millions de dollars en Côte d’Ivoire en 2017, pour appuyer quatre nouvelles opérations», s’est-il réjoui.
En ce qui concerne les perspectives financière de la Bad, Akinwumi Adesina s’est dit satisfait de la solidité financière de l’institution dont il a la charge. Il a exprimé sa joie de savoir que celle-ci a conservé en 2017, sa notation AAA, avec perspective stable, auprès des quatre agences de notation mondiales. Cette notation avec perspective stable est étayée par des politiques saines en matière de gestion financière et de gestion des risques, une excellente liquidité et un soutien ferme des actionnaires. Avec 7,67 milliards de dollars de décaissement, la Banque a atteint son niveau de décaissement annuel le plus élevé de toute son histoire. En 2017, les investissements dans le secteur de l’énergie ont couvert 31 opérations dans 23 pays, pour un montant de 1,39 milliard de dollars, soit une augmentation de 30 % par rapport à 2016. La Banque a lancé sa plus grande émission obligataire de référence à 3 ans d’un montant de 2,5 milliards de dollars, suivie de sa plus grande émission obligataire de référence à 5 ans d’une valeur de 2 milliards de dollars.
Au titre de bilan, il a salué le travail abattu par son équipe, depuis son arrivée à la tête de la banque. «Lorsque j’ai pris la relève, le revenu net d’exploitation de la Banque était passé de 589,3 millions de dollars en 2014 à 492,7 millions de dollars en 2015. Depuis, un rapide revirement a été opéré. Le revenu net d’exploitation est passé à 556,6 millions de dollars en 2016, avant de grimper encore en 2017, pour atteindre 855 millions de dollars, soit une hausse de près de 54 % par rapport à 2016. Et pour mettre les choses en perspective, l’augmentation est de 73 % par rapport à la situation de 2015 », relève le président de la Bad. Avant de préciser qu’en 2017, son institution a mobilisé 9,73 milliards de dollars sur les marchés des capitaux pour les pays africains, dont 300 millions de dollars sur les ressources de l’Initiative d’assistance renforcée au secteur privé en Afrique.

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