DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE DE L’AFRIQUE : Le président de la Bad pour une action collective en faveur du continent

Les gouverneurs  de la Banque Africaine de Développement, principalement des ministres des Finances et des ministres de la Planification économique venus de l’Angola, du Lesotho, de Madagascar, du Malawi, du Mozambique, de la Namibie, de São Tomé-et-Príncipe, de l’Afrique du Sud, du Swaziland, de la Zambie et du Zimbabwe ont fait part de leurs réflexions au président de la Banque africaine de développement, AkinwumiAdesina, et aux cadres supérieurs de l’institution lors d’une consultation régionale tenue à son siège d’Abidjan, en Côte d’Ivoire. Ceux-ci ont exprimé leurs préoccupations quant à la faible croissance de la région de l’Afrique australe en 2017, avec la sombre perspective que l’Afrique compte neuf des 10 pays les moins avancés dans le monde d’ici à 2030. Ils ont en outre,  affirmé que l’institution représente l’avenir du développement du continent, l’appelant même à assumer le rôle de chef de file de sa transformation accélérée.

En réponse aux  préoccupations soulevées, le  président Adesina a rappelé que les défis qui s’imposent à l’Afrique sont immenses, à savoir la nécessité d’une croissance plus rapide. Raison pour laquelle, il a demandé que tous se mettent au travail. Mieux, il a appelé les dirigeants du continent à ne pas dormir sur leurs lauriers.

Aussi a-t-il souligné les efforts qu’entreprend son institution envers le continent. A titre  d’exemple, il a indiqué qu’en 2017, la Banque a augmenté la portée de ses prêts et accéléré leur mise en œuvre, avec des décaissements jamais atteints dans son histoire, à hauteur de plus de 7,2 milliards de dollars. Pour le  président Adesina, tout cela concourt au développement et à la transformation du continent.

Saisissant l’occasion, le président Adesina a par ailleurs lancé un appel en faveur d’une action collective visant à accélérer le développement de l’Afrique, en faisant ressortir qu’un rythme de développement plus rapide, réalisé dans la dignité, est ce dont le continent a besoin.

 « Aujourd’hui, il est évident pour moi que l’impulsion qu’imprime la Banque Africaine de Développement conduit à une nouvelle dynamique stimulante, et elle laisse apparaître des attitudes auxquelles nous n’avions pas été habitués », a ajouté pour sa part, MondliGungubele, gouverneur suppléant et ministre adjoint des Finances de l’Afrique du Sud.

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