Fin de l’atelier sur le transfert des risques des catastrophes naturelles: L’harmonisation des stratégies préconisée

Harmoniser les stratégies de gestion de risques de catastrophe qui existent dans la sous région et les confier à l’African Risk Capacity (ARC), organisme panafricain de gestion des risques ; harmoniser les plans de contingence des États avec celui de la CEDEAO ; inviter les partenaires financiers de l’ARC à soutenir les pays qui ont des difficultés à payer la prime d’assurance ; poursuivre l’amélioration continue du logiciel ARV dans le but de réduire au maximum le risque de base : telles sont les principales recommandations faites par les experts de la CEDEAO, au terme de l’atelier régional de l’ARC organisé les 19 et 20 février 2018, à Abidjan, autour du thème : ‘’transfert de risque et financement des risques dans l’espace CEDEAO’’.
Représentant le Directeur Général du Trésor et de la Comptabilité Publique, ASSAHORE Konan Jacques, superviseur national de l’ARC, à cette cérémonie de clôture, l’Inspecteur Général du Trésor (IGT), SANOGO Bafétégué a félicité les participants pour l’intérêt accordé au sujet et à la qualité des travaux. Il a formulé le vœu que les préoccupations majeures relevées soient traduites en plan d’actions pour leur mise en œuvre.
Rappelons qu’à l’ouverture des travaux, le Directeur Général du Trésor et de la Comptabilité Publique avait déploré l’impact considérable du changement climatique sur les économies et sur la sécurité alimentaire du continent. ASSAHORE Jacques avait aussi relevé que la mutuelle panafricaine de gestion des risques ARC constitue une solution africaine aux conséquences des événements climatiques extrêmes.
L’ARC a été créé le 16 juillet 2012 par les ministres des Finances de l’Union Africaine. Il a pour objectif principal d’apporter des solutions efficaces aux impacts des événements climatiques extrêmes et des catastrophes naturelles.

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