Visite de travail en Côte d’Ivoire: La Directrice Générale des Archives Nationales du Québec à la DDA

Après son intervention au Comité de Direction du Trésor Public, à la mi-journée du mercredi 21 novembre, et attendant la rencontre au cabinet du Ministère de l’Économie et des Finances, le jeudi 22 novembre, à partir de 9 h, la Directrice Générale des Archives Nationale du Québec était dans l’après- midi de ce mercredi dans les locaux de la Direction de la Documentation et des Archives (DDA) du Trésor Public, sis à la Rue des Banques à Abidjan-Plateau.
Après avoir levé un coin de voile sur son parcours personnel ainsi que sur sa riche expérience de Conservatrice, Mme Hélène LAVERDURE a eu des échanges fructueux avec Madame la Directrice de la Documentation et des Archives, GNESSOUGOU née BAROAN Dioumency Padré Lydie Josiane et ses collaborateurs.
À cette occasion, Madame la Directrice Générale des Archives Nationales du Québec a partagé son expérience avec à ses confrères ivoiriens, afin de les aider à mieux exercer leur métier et être ainsi utiles à leur administration voire à leur pays.
Fille d’un père plombier, Mme Hélène LAVERDURE, qui est successivement passée par les services d’Archives des Ministères du Travail, du Transport du Québec, ainsi que de la Ville du Québec, a ainsi exhorté ses interlocuteurs au travail et à l’abnégation.
« Il importe d’avoir le soutien de la haute direction. Si elle s’en fout, vous n’irez pas bien loin. Il faut donc expliquer ce qu’on veut faire, adapter vos méthodes aux réalités, essayer de comprendre les craintes », a-t-elle conseillé à ses confrères ivoiriens, qui disent faire face à des blocages dans l’exercice de leur fonction, parce que certains interlocuteurs refusent de revoir leur manière de faire.
C’est ainsi qu’abordant la question de la nécessité de développer les activités des Antennes Régionales de la Documentation et des Archives en Côte d’Ivoire, Mme Hélène LAVERDURE a fait savoir que pour les 14 Directions Territoriales du Ministère des Transports du Québec, il a été question d’aller former les personnes dans chaque région.
« Ce qui est important, c’est que tout le monde travaille de la même manière. Ce qui est important, c’est que tout le monde se sente concerné, qu’il participe à la prise de décision », a-t-elle indiqué. Promettant que dans la convention qui devrait être signée à la fin de sa visite en Côte d’Ivoire, tout serait mis en œuvre pour un véritable partage des expériences respectives.
En attendant, Mme LAVERDURE a encouragé la Côte d’Ivoire à numériser afin de libérer de l’espace. Mais surtout que ledit processus soit certifié avec une description précise des tâches.
L’hôte de marque de la Côte d’Ivoire n’a pas manqué de se réjouir du fait que la gestion documentaire se démocratise un peu partout dans le monde auprès des usagers. Elle a ainsi appelé ses confrères ivoiriens à ne pas hésiter à déranger. Car c’est ainsi qu’on finit par faire admettre la nécessité de la classification des documents.

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