COOPÉRATION ÉCONOMIQUE SUD-SUD/AVANT LE SOMMET DU PABA 2019 : Le temps pour les pouvoirs publics et le secteur privé de s’approprier les textes fondamentaux

En prélude aux préparatifs du quarantième anniversaire du Plan d’actions de Buenos Aires (PABA) visant à promouvoir et mettre en œuvre les textes fondamentaux pris dans le cadre de la coopération technique entre pays en développement, l’Institut Africain de Développement de Stratégie (IADS) interpelle les décideurs et le secteur privé. C’était le 16 décembre 2017, à l’occasion d’une conférence dont le thème est : «De Bandung à Nairobi: comment  le Sud est redevenu  le créancier du monde».

L’objectif de la conférence, selon le président de l’Institut Africain de Développement de Stratégie (IADS), Gnamien Yao, n’étant rien d’autre qu’une invite des décideurs, pouvoirs publics, membres de la société civile et secteur privé afin qu’ils s’approprient les textes qui caractérisent la coopération technique entre pays en développement. Pour cet institut, les acteurs concernés ont intérêt à vulgariser  ces textes afin d’avoir une position commune lors du prochain sommet.

Il s’agit, précise le président de l’IADS, «de populariser et vulgariser  le PABA afin de permettre au grand public de se l’approprier de le considérer comme le premier grand document directif pour la coopération entre pays en développement qui suggérait de nouvelles approches en mettant l’accent sur l’autonomie nationale et collective des pays en développement ».

Pour atteindre cet objectif, l’IADS, selon toujours son président, promet d’organiser à l’an 2018 marquant le 40ème anniversaire du PABA, un cycle de formation à l’intention des acteurs concernés.

«Notre intention à l’IADS, en initiant le cycle de formation dans le cadre du grand rendez-vous du PABA-40 est de contribuer à juguler un certain nombre de critiques adressées aux délégations africaines qui prennent part aux  grands fora mondiaux, à savoir mauvaise connaissance des questions débattues, incohérence dans les points de vue défendus, faible appropriation nationale des sujets de débat, faible appréciation de l’historique du sujet à l’ordre du jour, faible maitrise conceptuelle…», relève le conférencier.

Appréciant la démarche de l’IADS, Luc  Grégoire, Directeur-pays  du PNUD,  par ailleurs président de la conférence,  a promis le soutien de son organisation. Selon lui, la connaissance et la maîtrise des textes fondamentaux pris dans le cadre de la coopération technique entre pays en développement peut aider la Côte d’Ivoire dans son positionnement économique et diplomatique. Raison pour laquelle, il a salué l’esprit d’anticipation dont fait preuve l’IADS à travers son président.

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